Sur le Web, vous pouvez être visible à une échelle locale, nationale ou bien internationale.
Chaque objectif requiert une stratégie précise, et des décisions techniques qui contribuent à obtenir des résultats. L’une d’entre elles est le nom de domaine, et l’organisation de ses URLs autour. Sujet que l’on couvre dans l’article d’aujourd’hui.
C’est quoi le SEO international ?
À la différence d’une visibilité locale (exemple : dentiste à New York), le SEO international consiste à mettre en place une stratégie de visibilité pour être visible dans le monde entier.
Cette stratégie n’est pas adaptée à tous, et pour de nombreux métiers ou services cela n’aurait pas de sens. Par exemple, le dentiste à New York a très peu de raisons d’avoir de la visibilité dans un petit village français.
Mais si vous avez pour objectif de développer votre visibilité web à une échelle globale, il y a quelques indispensables techniques à prévoir pour l’accompagner — dont l’une, avoir une URL unique pour chaque page selon la langue de l’internaute.
Note : Les traducteurs “on-page”, comme Google Traduction, qui traduisent les pages de vos sites web au clic, ne sont pas un moyen efficace d’obtenir des résultats en SEO à l’international, car vos URLs ne sont pas indexées avec un contenu unique.
Les trois grandes options de structures d’URL à l’international
Il existe trois grandes méthodes pour organiser la hiérarchie des URLs d’un site internet multilingue :
- en sous-domaine
- en sous-répertoire
- par noms de domaines dédiés
Chacune avec ses avantages, et ses inconvénients.
Site en sous-domaine

Les sites internationaux organisés en sous-domaine ajoutent un préfixe spécifique par langue ou pays devant la racine du domaine. Par exemple :
- en.monsite.com
- de.monsite.com
- fr.monsite.com
- etc.
C’est une pratique utilisée qui peut apporter des résultats satisfaisants sur la search.
Elle vous permet aussi de gérer des projets indépendamment, avec des designs localisés et des interfaces de développement distinctes.
Mais elle a plusieurs limites qui font que ce n’est pas la structure que nous recommandons particulièrement :
👉 L’URL n’est pas très lisible : la balise du pays n’apparaît pas clairement dans la barre d’adresse côté utilisateur
👉 Il est indispensable d’avoir un nom de domaine principal global (type .com)
👉 Le sujet de l’autorité du domaine principal est questionné
De plus, si vous utilisez un CMS comme Webflow, vous ne pourrez pas profiter d’une interface centralisée pour la gestion du contenu, et devrez naviguer entre plusieurs projets distincts.
Site international en sous-répertoire (recommandé)

Dans ce cas, il existe une méthode dite en “sous-répertoire”, qui consiste à organiser les URLs comme des dossiers de fichiers.
C’est la méthode que notre agence recommande pour la création de sites multilingues optimisés pour le SEO.
Exemples de structure en sous-répertoire :
- monsite.com/es/exemple
- monsite.com/fr/exemple
- monsite.com/de/exemple
Cette structure est recommandée car elle permet de :
👉 Faciliter la lecture et la compréhension des URLs pour les visiteurs
👉 Optimiser le crawl et l’indexation par les moteurs de recherche
👉 Centraliser l’architecture web dans un CMS unique
Voici l’exemple d’un sitemap Webflow localisé, organisé en sous-répertoires.

Un nom de domaine par pays
Note: Rarement recommandé, car cette stratégie demande énormément de ressources.
.webp)
Il est reconnu qu’avoir un nom de domaine national (.fr vs .com) favorise le SEO local.
Il est donc possible de créer un site par nom de domaine — stratégie adoptée par exemple par Hubspot avec des domaines comme 👉 https://www.hubspot.fr/
Mais cette méthode a un coût :
- Vous ne mutualisez pas les efforts SEO autour d’un seul domaine autoritaire
- Chaque site évolue de manière indépendante, avec sa propre stratégie nationale
- Le coût en temps et en ressources est très élevé
Pour faire votre choix, posez-vous les bonnes questions :
→ Marché unique cible ?
Ex : Ramify, réglementé au marché français et ne peut opérer commercialement à l’international → nom de domaine en .fr
→ Quelles sont mes ressources disponibles pour ma stratégie de visibilité à l’international ?
→ Ma stack web me permet-elle d’assurer une architecture multilingue cohérente et optimisée ?
Comparatif des principales méthodes pour créer un site multilingue
Conclusion et recommandations Digidop
Nous recommandons, dans un premier temps, de surtout prendre le temps de vous poser les bonnes questions pour vous aider à faire le bon choix.
Votre marché est-il local, national ou international ?
Quelles ressources allez-vous allouer à cette stratégie ?
Quels outils allez-vous utiliser pour votre site internet ?
Ensuite, essayez le plus vite possible de vous projeter sur l’avenir, pour capitaliser dès le début et éviter de cumuler une dette technique. (En savoir plus avec pourquoi Digidop.fr est devenu Digidop.com en 2025)
Et si vous avez des doutes ou des questions, vous pouvez solliciter l’aide de l’un de nos solutions architects, pour obtenir gratuitement des recommandations adaptées à votre business.